Bonjour tout le monde
Aujourd'hui je vais vous donner quelques nouvelles mais surtout vous parler de la fête la plus importante ici pour les Sénégalais musulmans; *La Tabaski*.
Commençons par les nouvelles. Je vais très bien. Je termine la guérison d'une tendinite à l'épaule droite. Eh oui la droite ! Je suis droitière et par le fait même j'ai été inactive un peu plus de 1 mois. J'ai suivi des traitements de kinésithérapie durant 10 sessions. J'ai eu la chance de rencontrer ici une très bonne thérapeute. Une jeune libanaise née ici à Dakar. Chacun de mes rendez-vous fut un moment agréable malgré la douleur. Cette jeune femme est très instruite et surtout très intéressante à écouter. Chaque séance fut également pour moi un apprentissage sur une nouvelle culture que je ne connaissais pas du tout. Bref je suis contente d'être guérie mais nos rencontres vont beaucoup me manquer. Je devrai maintenant doser un peu mieux mes efforts physique. Eh bien oui, à mon âge, non disons avec mon expérience ... je dois comprendre que le lever des bébés, 3 parties de golf par semaine, un match de boxe virtuel et déplacer des meubles, c'est trop pour mes vieilles épaules. C'est la vie, je devrai espacer un peu mes activités physique et surtout mieux doser l'intensité...
Aujourd'hui je vais vous donner quelques nouvelles mais surtout vous parler de la fête la plus importante ici pour les Sénégalais musulmans; *La Tabaski*.
Commençons par les nouvelles. Je vais très bien. Je termine la guérison d'une tendinite à l'épaule droite. Eh oui la droite ! Je suis droitière et par le fait même j'ai été inactive un peu plus de 1 mois. J'ai suivi des traitements de kinésithérapie durant 10 sessions. J'ai eu la chance de rencontrer ici une très bonne thérapeute. Une jeune libanaise née ici à Dakar. Chacun de mes rendez-vous fut un moment agréable malgré la douleur. Cette jeune femme est très instruite et surtout très intéressante à écouter. Chaque séance fut également pour moi un apprentissage sur une nouvelle culture que je ne connaissais pas du tout. Bref je suis contente d'être guérie mais nos rencontres vont beaucoup me manquer. Je devrai maintenant doser un peu mieux mes efforts physique. Eh bien oui, à mon âge, non disons avec mon expérience ... je dois comprendre que le lever des bébés, 3 parties de golf par semaine, un match de boxe virtuel et déplacer des meubles, c'est trop pour mes vieilles épaules. C'est la vie, je devrai espacer un peu mes activités physique et surtout mieux doser l'intensité...
Nous avons eu le privilège d'être invité dans deux familles Africaines et donc d'entrer dans l'intimité des gens. C'est un privilège et une marque de confiance de nos hôtes. Ils étaient très fiers de nous recevoir et nous avons été présenté à tous avec beaucoup d'égard.
Nous avons été reçu chez Abdul, mon caddie et chez Magib le collègue de travail d'Yves.
La recherche du mouton et l'argent qui permet de l'acquérir est une activité qui s'entreprend de nombreux jours avant la Fête. Les vendeurs de moutons s'installent un peu partout dans la ville. Les négociations sont interminables. Certains s'y prennent très tôt, d'autres le plus tard possible en espérant que les prix baissent. Ma Kinésithérapeute me racontait que les jeunes garçons se font une fierté de faire parader leur mouton et de dire qu'il est le plus gras du quartier.
Évidemment plus une famille est à l'aise, plus elle acquerra de mouton. Nous nous avons assisté au *saignage du mouton* chez Magib. Ils en n'ont tué sept. Plus de 200 000 sont vendus dans la ville de Dakar chaque année. Nous avons appris qu'il y a même du financement mouton disponible. Pour les Sénégalais mulsumans (95% de la population), l'achat d'un mouton est une priorité et un grand geste de fierté.
Yves a un peu participé mais il a trouvé plutôt ennuyant, lui qui a l'habitude de lutter avec des bêtes un peu plus costaudes, tels; Lion, panthère... ;-)
Habituellement les femmes et les hommes partagent le même plat, mais cette fois les deux groupes furent séparé. Je me suis sentie un peu mal de me retrouver dans la pièce des hommes, mais ils m'ont assuré que c'était très bien et coutumier pour eux de recevoir une dame près d'eux pour partager le repas...
La journée commence tôt le matin par les prières, ensuite les moutons sont abattus. La fête se poursuit par l'échange des morceaux de viande entre les familles. Ensuite c'est la cuisson de la viande servant au grand repas du jour. La tradition veut que le trois quart de la viande soit donnée aux nécessiteux.
Le repas est servi vers 14 heures et ensuite le thé est servi à 16 heures. Il y a trois services de thé, le premier est très corsé, très sucré et bu très chaud. La fête continuera sur 2 jours et la viande de mouton sera au centre de tout les repas.
Partout sur le coin des rues nous avons vu des gens rassemblés partager grillades et thé. Les enfants, femmes et hommes étaient tous vêtus de costumes traditionnels très colorés et très très beaux. Énormément de temps, d'efforts et ressources sont consacré à la préparation des habits. Les Sénégalais sont fiers. Pour eux il est de première importance que leur famille fassent bonne figure. Partout le long des rues poussiéreuses jouaient des enfants revêtus de magnifiques ensembles. Ils étaient heureux et affichait leurs beaux sourires. 
Nous avons été agréablement surpris de voir que tout se déroule de façon très respectueuse. Un processus qui est clairement connu de tous. Chacun y joue son rôle. Il fut surprenant et cocasse t'entendre Magib qui était le maître de cérémonie, donc celui à qui revient l'honneur de tuer les bêtes et de s'assurer que le tout se déroule bien, dire: "Nous devrons *Optimiser notre Tabaski*... " Il veut en effet que le tout se déroule encore mieux , revoir les façons de faire....D'ailleurs il utilisait un couteau qu'il avait acheté chez *Wall Mart* lors d'un séjour au Québec pour faire une partie du travail. Un autre de ses couteaux était un souvenir datant de plusieurs années. Hyper intéressant de voir et t'entendre des changements aussi marquants dans la culture d'un peuple. Le modernisme, la commercialisation versus les traditions.
Il est vrai que les façons de faire sont très différentes de chez nous, mais nous avons été ravis de pouvoir partager l'intimité de deux familles pour connaître davantage leurs pratiques.
Toutes les parties de l'animal sont gardées et seront utilisées. Je croyais avoir de la difficulté à assister mais finalement le côté *sanguinaire* est vite relayé pour faire place au côté découverte et apprentissage. C'est leur façon de faire et il mérite notre respect. L'esprit d'équipe et de famille est très très fort. Pour eux il est clair que la famille est tout. Magib me disait que pour eux c'est un honneur de garder les ainés chez eux, avec eux. D'ailleurs tout au long de la journée ce sont les ainés qui assis dans leurs sièges donnent les directives; comment couper le morceaux de viande, quelle partie sera donnée, qui sera invité... Les Africains sont très respectueux de leurs ainés. Les petits enfants eux sont obéissants. J'ai vu des petits enfants qui obéissaient à la première consigne d'un adulte et cela plusieurs fois.... ouf!!! Assez différents de chez-nous.
L'ambiance familiale et festive est omniprésente. Le partage est également à la base de cette fête. De très belles leçons à retirer de cette journée.
Une belle photo de M. Diouf, le grand-père de Magig avec son harem comme il le disait à la blague.
Et voilà. J'espère que vous aurez apprécié partager un peu de cette fête avec moi.
Ah oui! Avant de vous quitter. Vous vous êtes surement demandé, c'est quoi un rhume de fesses? Eh bien tout simplement des maux de ventre et tout ce que ça implique!!! Je trouve que le nom est bien adapté. :-)
Je dis un beau bonjour à chacun de vous et je vous reviens très bientôt avec d'autres découvertes.
A très bientôt.
Johanne ;-) x