20 juil. 2009

Deuxième rubrique ayant comme sujet l'Île. Trop de choses à vous partager...Souvenir d'une merveilleuse journée. Les enfants de l'Île de Gorée






En souvenir d'une journée enrichissante et très émouvante.

Ils sont beaux, ces enfants, ils sont l'avenir...

Chérissons-les...
Protégeons-les...

Johanne xx

L'Île de Gorée
















Nous avons fait la visite de l’Île de Gorée samedi dernier. Ce fut une agréable découverte. Intéressant, dépaysant et bouleversant sont les qualificatifs qui décrivent bien cette visite.

D’abord nous nous rendons au port de Dakar. Un traversier nous amène vers l’Île. La traversée est d’une durée de 20 minutes environ. L’Île est tout près de la côte de Dakar. Alors nous avons la chance tout au long de la traversée d’avoir différent point de vue de la Ville. Je vous place quelques photos où vous pouvez voir la ville de Dakar en arrière-plan.

L’arrivée sur l’Île est surprenante. Le bateau accoste dans un joli port qui est bordé de maisons, boutiques, restaurants de toutes les couleurs et d’une plage de sable fin. Le tout fleuri par un grand nombre de bougainvilliers de toutes les couleurs. Ceci est assez surprenant compte-tenu que de l’autre côté de l’océan dans la ville de Dakar, tout est sombre de couleur gris, brun, noir…

Nous avions retenu les services d’un guide. Ce fut une très bonne idée, car ce dernier ne nous a pas seulement donné beaucoup d’informations intéressantes mais il a également géré l’approche des vendeurs et vendeuses. Nous avons pu acheter des souvenirs sans être trop envahi par les vendeurs. Comme je vous l’ai déjà dit, ici, il est fort désagréable de constamment se faire aborder et de façon très vive et insistante par des vendeurs de toutes sortes.

Dès l’embarquement dans le bateau des vendeurs nous *arrachent* la promesse que nous passerons à leur boutique. Arrivé là-bas, les vendeurs qui habitent l’Île, qui n’ont pas la chance d’être sur le bateau sont frustrés, car ils passent 2ième. Je trouve dommage qu’ils ne s’organisent pas afin de tous travailler ensemble. Mais bon c’est comme cela ici. Donc la présence d’un guide a agrémenté de beaucoup notre visite.

La visite nous a permis de constater le caractère authentique des belles maisons du XVIII° siècle et des rues étroites fleuries qui offrent de belles promenades, en toute tranquillité étant donné l’absence de voitures, de motocyclettes et de bicyclettes..

Il y a environ 1200 habitants permanents. Huit cents sont musulmans et quatre cents catholiques. Nous avons visité la petite église et je vous place une photo du bénitier qui est assez spécial.

Mais Gorée, malgré son charme méditerranéen, c’est aussi le souvenir tragique de cette porte infernale ouverte sur l’Atlantique, puis sur les « Amériques », pour un voyage sans retour, qui en fait aujourd'hui le lieu de mémoire, universellement reconnu, de la traite négrière.

Je vous avoue que la visite de la maison des Esclaves est assez bouleversante. Elle aurait été construite au XVIII° siècle en 1776 par les Hollandais. La maison a été rénovée en 1990, grâce au concours de l’Unesco. Sous l’escalier en fer à cheval, d’une belle couleur rose, un animateur nous narre les d’horreurs qui s’y sont passés c’est très émouvant et les commentaires nous transportent à une autre époque. Comment de telles horreurs ont-elles pus se produire? Tous étaient humains… Ouf!!! Pas facile. Un minimum de 20 millions d’humains auraient transité par cette *maison* et d'autres réparties sur les rives de l'Afrique et plus de 6 millions y sont morts. De plus pendant la traversée plusieurs se suicidaient en se jetant à la mer. Mieux valait pour eux sans doute choisir leur propre destin, c’est tout ce qu’ils leur restait. Difficile de concevoir de telles horreurs, mais c’est vrai. Nous avons vu les minuscules cachots où étaient placés les esclaves en attente du départ pour certains et en attente de la mort pour d’autres. Enfants, hommes, femmes, vierges et ceux à engraisser séparés et empilés dans des cachots différents. Quelques fois ils vivaient dans des cachots immergés d’un pied d’eau avec la vermine, bactéries…Pas besoin de vous dire que les conditions étaient absolument inhumaines.

Il y a une porte tout au fond du bâtiment qui fait face à la mer et elle se nomme *La porte du non retour*. C’est là que ceux qui partaient perdaient a jamais tout contact avec leur mère, père, enfants, frères, sœurs, enfin toute leurs racines. La valeur d’un homme esclave qui devait avoir un poids supérieur à 60 kilos, car sinon il devait être engraissé avant d’embarqué sur le navire, était le prix d’un fusil.

On ressort de ce lieu de drames, bouleversé, pas très fier mais encore plus convaincu de l’égalité de l’homme et ce peu importe couleur, nationalité, sexe et religion.

La suite de la visite fut plus *soft*. Nous avons escaladé une colline, et de tout là-haut nous avions une vue imprenable sur Gorée, la mer et Dakar. Sur le toit de l’Île chacune des installations vestiges de la dernière guerre est utilisées. Télescope, canon ont été transformé en abri, présentoirs pour les marchandises.

Plusieurs artistes y offrent leurs œuvres et un grand nombre de vendeuses nous proposent avec beaucoup de vigueur de passer à leur comptoir. Nous redescendons doucement et repassons dans les belles ruelles en fleurs.

Tout en bas, nous avons la surprise de revoir la plage qui à 14 heures est complètement envahie d’enfants qui s’amusent tous ensemble dans l’eau. Des rires, des cris joyeux, un bord de mer enjoué.

Je garderai longtemps le souvenir de cette visite. Ce fut instructif et enrichissant pour moi. Cette sortie devient avec Saly un incontournable que nous proposerons au gens qui viendront nous visiter.

Je vous place quelques photos. Vous n’oubliez pas que vous pouvez double-cliquer pour les agrandir.

A bientôt x

Johanne ;-)

7 juil. 2009

Encore Saly, Sénégal !!!

.
Attachez vos ceintures, nous voilà partis. Destination Saly, Sénégal. Un petit trois jours de repos... .



Aller à Saly passer quelques jours est une expérience très agréable. En fait si vous venez un jour à Dakar c'est un incontournable. Par contre il faut s'y rendre!!!


Pour parcourir 80 kilomètres il faut compter un minimum de 2 heures, 2 heures et demi et cela c'est si tout se déroule bien. Je dois avouer que j'ai beaucoup de difficulté à faire ce trajet. Nous y voyons certes des choses nouvelles, mais nous y voyons surtout de la pauvreté, des mendiants de tous âges, de la poussière, des animaux qui traversent la voie supposément rapide, des déchets et leurs odeurs et des véhicules qui polluent l'air et qui chez nous seraient sans aucun doute au paradis des bazoos!!! Je ne suis pas très positive n'est-ce pas! Je pense que je devrai parcourir quelques fois ce trajet pour m'y faire un peu, car là j'ai beaucoup de difficulté à trouver un beau côté, sauf peut-être le fait de penser à notre destination qui me remonte le moral durant le parcours. Vous pouvez double-cliquer sur les photos pour les agrandir. Vous y verrez pour les quatre photos précédentes, le bord de la route...marchands de toute sorte, autobus et vous y verrait un cercueil et oui j'ai bien dit un cercueil qui y partage l'espace avec les passagers...
Je place également la photo d'un camion comme on en retrouve des dizaines sur la route...une ÉPAISSE fumée noire sort du tuyau d'échappement mais personne ne semble y prêter attention.

Arrivée à Saly. Nous avons logé dans un petit hôtel chaleureux et sympathique où on mange très très bien. Un pélican y a élu domicile. Nous avons bien aimé l'endroit. L'Espadon, une place à recommander. Ensuite une partie de golf sur un terrain vraiment très très spécial...






Les départs sont comme des oasis, fleuris et gazonnés. Les 18, non 36 départs sont magnifiques. Ensuite dans l'allée nous jouons sur une surface de sable durci, où il n'est pas rare d'y rencontrer un varan (voir photo). Les caddies nous fournissent un gros tee en plastique afin de relever la balle un peu, assez particulier comme méthode. Lorsque nous arrivons près des verts alors là, nous avons droit à un beau revêtement en gazon, et les verts sont des tapis. Je ne sais vraiment pas comment il font pour les garder si verts, compte-tenu de la longue saison sèche, mais bon ils y arrivent très bien. Des trois terrains de golf ici au Sénégal, c'est celui que nous avons préféré. Le 18ième trou est selon nous le plus beau. Départ fleuri et arrivée sur un vert ceinturé de trois immenses baobabs. Vraiment le dépaysement complet. Nous avons adoré... Je vous place également une photo où vous pouvez voir le style d'habitation que nous offre l'hôtel L'Espadon. De petites cases africaines avec tout le confort requis pour bien se reposer, le tout sur le bord de la mer. Merveilleux week-end, mais il faut reprendre la route pour le retour.

Voici le décor que nous avons vu pendant plus de 2heures 30 au retour. Vraiment dommage. Je souhaite vraiment que les gens soient de plus en plus sensibles à l'environnement. Mais comme le dit mon *sage* de chum. Comment peuvent-t-ils penser à la pollution, lorsqu'ils ne savent même pas s'ils vont manger demain!!! Encore beaucoup, énormément à faire ici.

Au retour à l'appartement, nous avons eu toute une surprise. Ici les pannes de courant sont très fréquentes surtout pendant la saison des pluies de juillet à octobre. Il faut s'assurer de louer un appartement ou villa qui à un groupe électrogène *génératrice*. Nous, lorsque nous avons loué ici, on nous a mentionné que oui il y avait un groupe, mais qu'en cas de panne, il supportait tout sauf l'air climatisé. Après avoir pesé les pour et les contre nous avons loué ici malgré ce fait... Alors quelle ne fut pas notre surprise de ne pas entendre la génératrice démarrer après quelques minutes de manque d'électricté. Et pourquoi aucun bruit vous pensez? Eh bien tout simplement parce que l'installation est à l'étape d'intention des copropriétaires...Nous avons appris qu'un litige est en cours depuis la construction de l'immeuble, soit quatre ans et que la promesse de faire l'installation d'un groupe n'est pas encore réalisée.
Alors après la colère, la déception, faut faire face. Une bonne leçon à tirer. Il faut faire répéter, écrire et s'assurer que nous nous sommes bien fait comprendre lors de négociations. Comme il fallait manger, nous sommes passés en mode débrouille. Heureusement nous avons apporté avec nous un BBQ et mon chum à trouvé dans ses gadgets *Indiana Jones* une lampe frontale. Alors comme prix de consolation nous avons mangé un succulent saumon.
Nous nous souhaitons pour les prochains mois, le moins de panne de courant possible.
On se croise les doigts...
Salutations à tous et à très bientôt
Johanne ;-) x

2 juil. 2009

Le golf au Sénégal...




Nous avons la chance de pratiquer notre sport favori ici, le golf. Il y a à Dakar 2 parcours. Le Méridien et le Technopole. Nous sommes maintenant abonné au Méridien et j'ai la chance d'y jouer plusieurs fois par semaine. Un petit golf en bordure de mer...nous sommes privilégiés. Yves lui y joue surtout les week-ends. Nous avons participé les deux dernières semaines à des tournois. C'était les derniers de la saison actuelle, car les pluies vont commencer très bientôt. Nous avons beaucoup aimé et en plus nous avons bien performé. Nous avons joué pour la première fois au Technopole. Ce fut une aventure, car du début à la fin nous avons du faire face à des obstacles;

Un trajet qui aurait du nous prendre une demi-heure entre la maison et le terrain, en n'a pris une heure trente. Aucune indication... Finalement nous avons été escorté par un policier à moto...grâce à lui nous avons pu prendre le départ pour notre deuxième parcours du tournoi. Ensuite; chicane de caddies, chaleur, joueurs très, mais très pressés derrière nous, un compagnon de jeu qui prenait environ 5 minutes avant de frapper sa balle, la pluie, moi j'ai eu une caddie qui était caddie pour la première fois...j'ai du lui montrer comment faire...NON, non il ne faut pas aller avec le chariot sur le vert... et finalement aucun ne connaissait le terrain, ni nous, ni notre compagnon de jeu et ni aucun des trois caddies, alors nous avons fais des découvertes de trou en trou...
Malgré les obstacles, nous avons bien performé. Yves c'est classé 7ième et moi 3ième de notre catégorie. J'ai été la première chez les dames. Nous étions environ 50 joueurs dans la catégorie 5. Il y a plusieurs catégories, cinq plus une pour les professionnels. Nous sommes actuellement dans la 5ième, mais nous allons tenter d'être reclassé dans la quatrième avant de partir d'ici.
Beaucoup de pratique et nous devrions y arriver. Il faut augmenter nos scores un peu enfin diminuer le nombre de coups frappés. Nous avons trouvé la formule des tournois fort agréable. Nous y rencontrons beaucoup de nouvelles connaissances de toutes nationalités.
Bon je vous laisse car justement je doit quitter pour un petit parcours de golf cette après-midi.
Ce week-end nous allons nous rendre à Saly, nous y découvrirons le 3ième et dernier golf ici au Sénégal. Il paraît qu'il est très spécial...à suivre
A très bientôt et un bonjour à chacun de vous.
Johanne x